Étude de déchets marins

LES ETUDES SUR LES DÉCHÊTS

L’impact des déchets sur les tortues marines

En application de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM), on considère les tortues marines comme espèces indicatrices des déchets en mer. Le CESTMed participe ainsi à la collecte d’informations (récupération de fèces de tortues, étude du temps de transit, études bibliographiques, etc.) visant à définir un Objectif de Qualité Ecologique (EcoQo) pour les déchets marins.




La balise Argos

Depuis 2005, le CESTMed équipe les tortues marines de balises Argos. Ce procédé permet de suivre en temps réel les mouvements des animaux avec une précision de l’ordre du kilomètre. Ce travail permet d’obtenir des données sur :


• Les habitats des tortues marines

 • Le comportement des animaux (profondeur de plongée par ex.) et leurs déplacements spatio-temporels en fonction des facteurs environnementaux (définition des zones de migration et de concentration – zones d’alimentation et d’hivernage par exemple)

 • Les zones de risque et l’impact des activités humaines sur les tortues marines (impact des techniques de pêche – programme SELPAL, des déchets marins, du trafic maritime, etc.)

 • Le pouvoir de réhabilitation des tortues marines après un séjour en centre de soins.




Le programme de science participative pour les observations de tortues en mer

Le CESTMed travaille aujourd’hui en étroite collaboration avec l’association Souffleurs d’Ecume sur l’intégration des tortues marines dans l’application Smartphone REPCET (système permettant aux navires équipés de communiquer entre eux et en temps réel sur les positions de cétacés observés afin de limiter le risque de collision).


L’intégration des tortues marines à cet outil de gestion permettra d’obtenir des données sur la présence de ces animaux en mer en vue de mettre en place des mesures de conservation adéquates.




Collecte de fèces de tortues marines :

Des chiens sont à ce jour éduqués au repérage de fèces d’animaux marins dans un objectif de conservation. Utilisée sur des espèces telles que les orques (Orcinus orca) en Colombie Britannique ou encore les baleines franches d’Atlantique Nord (Eubalaena galcialis), cette technique non invasive facilite la collecte d’excréments d’animaux et permet d’obtenir de nombreuses et précieuses informations sur ces derniers (répartition, régime alimentaire, niveau de stress, génétique, niveau de contamination, etc.).


Principalement développée en Amérique du Nord, l’utilisation de « chiens renifleurs de fèces » mériterait d’être testée pour la première fois sur les tortues marines. Ainsi, le CESTMed, souhaite mettre en place une étude pilote visant à tester la détection de fèces de tortues en mer par des chiens dressés à cet effet.




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